Il faisait nuit, mais nuit noire et l’orage grondait. Il y avait ces moments où l’on avait l’impression qu’il faisait jour quand un éclair venait illuminer la pièce pendant à peine quelques secondes. C’était magnifique certes, mais pas vraiment rassurant. Cependant, cela ne m’inquiétait pas, j’étais à l’hôtel qui devait surement être équipé de paratonnerre, ou pas, peut-être allais-je mourir cette nuit foudroyé… c’est alors que l’on me retrouverait dans ma chambre complètement carbonisé, noir charbon, sans doute que je ne serais pas reconnaissable. Je devais m’ôter ces idées de la tête, personne n’allait mourir, ce n’était qu’un orage après tout, comme je n’en avais jamais ici ou même ailleurs certes, mais bon. J’étais allongé dans mon lit après avoir pris une bonne douche pour me détendre, je n’avais pas allumé la télé de peur qu’elle grille à cause de la foudre. Certes ce ne serait pas à mes frais mais bon, ce n’était pas pour cela que j’avais envie de faire sauter tout le système électrique de l’hôtel. Du coup, j’avais décidé de bouquiner un peu, oui moi Stefan Kameron Sullivan, je lis. En même temps, je n’ai pas vraiment le choix, j’étais en train de lire le prochain spectacle que j’allais monter. Etant donné que je n’avais rien à faire pour le moment, c’était autant en profiter pour bosser un peu et comme ça quand le beau temps sera revenu je pourrais m’amuser au lieu de travailler. Il était tard désormais et j’étais épuisé. Mes paupières étaient lourdes et se fermaient toutes seules, c’était pourquoi j’avais posé mes affaires sur la table de nuit et avais éteint la lumière pour sombrer dans un profond sommeil, si profond que je n’entendais pas le tonnerre. Cependant, au milieu de la nuit j’ai entendu un tambourinement. Sur le coup je n’ai pas réagis en me disant que c’était un hystérique qui tambourinait à la porte de la chambre de sa petite amie car celle-ci l’avait quitté ou autre, sauf que voyant que cela ne cessait pas et que j’avais l’étrange sensation que ce tambourinement venait de… MA PORTE ! Je sortais en quelques secondes de mon lit en catastrophe et me ruait à tout hâte à la porte. Je ne voulais pas que les autres employés soient réveillés. J’étais assez fâché avant d’ouvrir, je me demandais bien qui pouvait frapper à une heure pareille. J’ouvrais la porte prêt à injurier la personne qui se trouvait sur le palier quand mes yeux virent Axelle, toute la colère en moi s’apaisa et j’ai même souris. La pauvre elle était trempée jusqu’aux os. Je la fis alors rentrer et allais lui chercher une serviette pour qu’elle se sèche les cheveux. Je me doutais bien qu’elle n’était pas là par hasard, mais sûrement à cause de l’orage, elle était assez peureuse, mais cela n’était pas spécialement pour me déplaire, j’allais passer un moment avec ma meilleure amie, et je n’allais pas m’en plaindre, elle est tellement géniale. Même si je soupçonnais la raison de sa venue, je ne pu m’empêcher de lui demander. « Bah alors, qu’est-ce que tu fais là ? » Je lui souris sans cesser de la regarder, elle était peut-être ma meilleure amie, mais cela ne m’empêchait pas de la trouver magnifique.

Je ne pus m’empêcher de rire quand elle me remerciait pour la serviette. « Bah de rien, c’est normal, je n’allais pas te laisser tremper comme ça. » Finalement, elle finit par me dire pourquoi elle était venue jusque chez moi, en pleine nuit sous une pluie battante : l’orage. A vrai dire, je le savais avant même de lui poser la question, après tout je la connaissais bien Axelle, ce n’était pas ma meilleure amie pour rien après tout. Par contre, si je ne savais rien d’elle, ce serait bizarre de dire qu’elle était ma meilleure amie. Je n’aimais pas spécialement les orages non plus, mais cela ne me faisait pas aussi peur qu’à elle. Mais je ne connaissais personnes qui aimaient les orages, après ça existait sûrement, comme ces cinglés de scientifiques passionnés par les éclairs et tout ça, je n’étais pas assez fous pour me passionner de cela. Lorsqu’elle vint cacher son visage dans mon cou, je passais mes bras autour d’elle tout en la serrant contre moi. Je souris en déposant un léger baiser sur le haut de la tête. « J’aimerai bien pouvoir faire cela pour toi Axelle, mais malheureusement, je ne contrôle pas les éléments, donc je ne peux rien faire. Il n’y a qu’une chose à faire, attendre que l’orage passe… » Je prenais ensuite son visage entre mes mains et la fis me regarder. Je posais délicatement mes mains sur ses oreilles. « N’écoute plus le bruit de l’orage…pense à autre chose, à quelque chose que tu aimes, imagine toi sur la plage sous un beau soleil… » J’approchais mon visage du sien en collant mon front contre le sien. « N’aies pas peur, je suis là, il ne peut rien t’arriver, d’accord ? »

Je hochais la tête à sa demande, je ne pouvais rien lui refuser, et puis elle était ma meilleure amie, je ne pouvais pas la laisser seule dans cet état, si je le faisais je m’en voudrais toute ma vie. Je l’aimais énormément, peut-être un peu trop, et je ne pouvais pas l’abandonner ainsi, ce n’était de plus pas du tout mon genre, encore moins avec les gens qui comptent pour moi. Certes c’était un peu déplacer de penser ainsi étant donné que pendant de longues années j’avais refusé de parler à ma sœur car j’avais considéré qu’elle m’avait abandonné, logiquement, j’aurai dû lui pardonner sur le champ, accepter sa décision, au lieu de ça je ne lui avais plus parlé et je lui avais fait du mal, tout simplement parce que je voulais me venger du mal qu’elle m’avait fait. « Evidemment que tu peux rester, d’ailleurs ça me fait plaisir que tu sois là… » J’esquissais un petit sourire et la serrant doucement contre moi. J’étais certain qu’aux yeux de quelques gens, notre relation amicale pouvait être ambigüe. Nous étions certes des amis mais parfois on pouvait passer pour un couple, mais je me fichais bien de ce que les gens pouvaient penser, tant que nous savions où nous étions et ce qu’il en était, c’était le principal. Je me raclais doucement la gorge. Je savais que la question que j’allais poser était idiote mais je voulais savoir. « Est-ce que tu veux dormir avec moi ou bien tu préfères que je dorme par terre ? » Je me rendais encore plus compte après avoir posé la question que cette dernière était stupide.

Je ne pu m’empêcher de rire à sa remarque lorsqu’elle m’a dit de ne pas m’inquiéter, qu’elle ne prenait pas de place. Alors qu’elle baissait la tête, je la serrais un peu contre moi relevant son visage de ma main libre. « Ne dit pas de bêtises veux-tu ? Je ne serai pas dérangé de dormir avec toi, loin de là, mais je voulais être certain que cela ne te dérange pas de dormir avec moi. » J’esquissais un petit sourire. « Impossible de refuser de dormir en compagnie d’une aussi jolie jeune femme, on me prendrait pour un fou si je refusais cette opportunité. » Je fis mine de me mordre la lèvre en déposant un doux baiser sur son front. Je ne voulais pas m’avouer que je ressentais quelque chose de plus fort que de l’amitié pour elle, mais certainement que c’était le cas, et ce, sûrement depuis longtemps. « Il est hors de question que tu dormes dans le canapé ! Puisque tu n’es pas contre, je vais pouvoir profiter de mon lit…et de toi… » Je me rendais compte de ce que je venais de dire et alors je plaquais ma main sur ma bouche. « Enfin non…je voulais pas dire ça, enfin si mais…pas dans ce sens-là. » Je cessais un instant de parler. « Bon, je vais arrêter de parler, comme ça je cesserai de dire des conneries ! »

Je m’attendais à tout, sauf à ça. Jamais je n’aurai pensé que cela arriverait un jour, enfin pas avec Axelle du moins. Je ne comprenais même pas ce qui venait de se passer, avait-elle répondu à une pulsion ou bien l’avait-elle fait car elle en avait envie. Il ne me semblait pas avoir fait quoi que ce soit qui ait pu la pousser à avoir ce geste vis-à-vis de moi. Je restais figé, tentant de comprendre ayant quelque peu perdu mes esprits. Cependant, ce qu’elle avait fait ne m’avait pas déplu, loin de là. Au contraire, cela m’avait peut-être plutôt ouvert les yeux sur quelque chose, un détail que je ne voulais pas m’avouer depuis un moment pour la simple et bonne raison qu’Axelle était ma meilleure amie. Mais si j’oubliais notre amitié juste quelques secondes…Axelle me plaisait et ce baiser bien que furtif a été délicat et m’a beaucoup plu. J’aimerai recommencer mais son « oups » me rend hésitant, finalement peut-être regrette-t-elle, je n’en sais trop rien et je ne sais pas quoi faire. Je suis toujours silencieux ne sachant pas quoi lui répondre et ne sachant pas comment réagir non plus. Vu comment elle pinçait ses lèvres, elle semblait avoir honte, mais je ne voulais pas qu’elle ait honte car je ne lui en voulais pas du tout de ce qu’elle avait fait, au contraire j’avais même plutôt envie qu’elle recommence mais je ne pouvais pas le dire comme ça. Il fallait que je le lui fasse comprendre en douceur mais je n’étais pas doué pour ça, moi et les femmes ce n’est pas trop ça. Il fallait que je me lance sans quoi les choses pourraient en rester là alors qu’il y avait éventuellement la possibilité que ça aille plus loin, mais ce baiser était peut-être une erreur et Axelle n’attendait rien de moi et si je tentais de l’embrasser à mon tour, il y avait un risque que je la perde…Tant pis, je me lance et puis on verra bien. Alors qu’elle me fixait toujours avec son air de chien battu, ce fut à mon tour de l’embrasser, mais un peu plus sauvagement qu’elle n’avait pu le faire auparavant. Lorsque je mis fin au baiser, je me redressais et la regardais. A mon tour je pinçais les lèvres et je n’ai pas trouvé mieux que de dire exactement la même chose qu’elle, comme un idiot. « Oups… »

Je haussais les épaules à sa question, qu’est-ce que j’en savais moi de ce que l’on faisait maintenant. De plus, je trouvais que l’on ne savait plus très bien quoi faire lorsque l’on nous posait cette question, ce n’était peut-être qu’une impression mais je le ressentais vraiment comme ça. Enfin pour le coup, même sans qu’elle pose la question, je ne savais pas ce que nous allions faire maintenant. Vu ce qu’il venait de se passer, c’était un peu délicat surtout en considérant notre relation de meilleur ami. On se connaissait depuis très longtemps et nous étions très proches. Je ne pouvais pas considérer Axelle comme ma sœur par contre, et heureusement que je ne la considérais pas comme telle sinon ce moment aurait été encore plus étrange qu’il ne l’était. J’étais comme tétanisé, j’avais peur de la tournure qu’allait prendre les évènements car je ne regrettais vraiment pas d’avoir embrassé Axelle à mon tour, mais peut-être cela ne représentait rien pour elle et qu’elle avait ça sous le coup de la panique à cause de l’orage, en gros elle avait tellement peur qu’elle n’était plus en mesure de contrôler ce qu’elle faisait. Je savais que c’était un peu étrange de penser cela mais on ne savait jamais, mais j’espérais bien qu’elle n’allait pas me dire d’oublier tout ça car je ne pourrais. Depuis un moment déjà je me refusais à croire que je pouvais avoir des sentiments pour elle, je ne voulais pas la perdre, mais vu ce qu’il venait de se passer, je ne pouvais plus me mentir, j’avais bel et bien des sentiments pour elle. J’espérais au plus profond de moi que je n’allais pas en souffrir. « Je ne sais pas, tu as quelque chose à proposer ? » Je la fixais et ne dis plus rien.

C’était vraiment gênant de se trouver dans la situation qu’était la nôtre. Nous ne savions que faire ni l’un ni l’autre. On était là à se regarder dans le blanc des yeux à attendre que le temps passe et que l’un de nous trouve quelque chose à faire. A vrai dire, je m’attendais à ce qu’elle me dise tout sauf ça. Je ne pensais pas qu’elle me dirait qu’il serait mieux que l’on aille dormir, d’autant plus que je n’avais plus vraiment envie de dormir à cause de ce qu’il venait de se passer. Je me posais des tas de questions, est-ce que ça allait aller plus loin entre nous ou alors en rester là ? Est-ce que ces baisers signifiaient quelque chose ou bien était simplement un pur moment d’égarement et demain on aurait tout oublié. Je l’avais embrassé car j’en avais eu envie, vraiment envie. Je ne regrettais rien et je ne pensais pas que tout cela était anodin. On ne peut pas embrasser quelqu’un comme ça et lui dire ensuite que ça ne signifie rien. « Peut-être… » Peu après que je lui ait répondu, elle se levait pour partir en direction de la chambre, je ne savais pas quoi faire, après tout cela, il serait peut-être mieux que l’on dorme chacun à part histoire qu’il n’y ait aucune ambigüité bien que peu importe si l’on dormait ensemble ou non, il n’y aurait aucun quiproquo de mon côté. Je la regardais partir, elle était si belle… Je m’empressais d’aller la rejoindre et la plaquer contre le mur tout en l’embrassant fougueusement. Je glissais mes mains le long de ses bras et entremêlais nos mains. Je rompis le baiser pour lui parler. « Je n’ai pas envie de dormir… » Lentement mes lèvres atteignirent son cou.

Je lâchais ses mains en laissant échapper un léger soupire de lassitude de ma bouche. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait vraiment là. Il me semblait que le baiser que nous avions échangé quelques minutes plus tôt nous avait plu à tous les deux, mais je me trompais visiblement. Pour Axelle, ce qui s’était passé n’était rien d’autre qu’un dérapage, si on pouvait dire ça. Une chose était sûre, ce n’était pas le cas pour moi. Et finalement, je n’aimais pas cette situation, j’aurai préféré qu’il ne se passe rien vu comment les choses étaient en train de tourner. De plus, je me sentais vraiment gêné car elle était venu me voir car elle avait peur de l’orage, finalement on s’était embrassé, et maintenant elle allait dormir avec moi. Cette idée n’était pour moi tout simplement plus possible à cause de ce qu’il s’était passé, j’avais besoin de réfléchir à tout ça, et pour cela je devais prendre du recul. Je m’écartais donc de mon amie et reculais légèrement. « Ok, ok ! Excuse-moi. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris, ça n’arrivera plus ! » On fond de moi je savais que je ne pouvais pas vraiment lui affirmer cela car je n’étais pas sûr de pouvoir parvenir à me contrôler, mais sans doute que j’allais bien devoir si je ne voulais pas la perdre. « Ecoute, je vais te laisser dormir ici, et moi je vais aller faire un tour dehors, je ne sais pas où. Comme ça tu seras tranquille, et au besoin je ne serais pas loin. » Ce n’étais pas sans peine que je lui disais cela, je ne m’attendais pas à ce que ma nuit prenne cette tournure, si j’étais deçu, évidemment que oui, mais j’allais devoir vivre avec désormais. « Bonne nuit Axelle… » Après avoir déposé une bise sur sa joue, j’allais donc me passer un t-shirt et un pantalon avant d’enfiler rapidement des chaussures. Je prenais mon manteau à capuche pour me protéger de la pluie et je me dirigeais vers la porte avant de me tourner vers elle.  « Surtout…fait comme chez toi. C’est tout comme, d’accord ? » Puis je quittais la chambre et je marchais lentement dans le couloir, j’avais envie de tout casser, je m’en voulais car j’étais certains qu’à cause de tout ça, plus rien ne serait jamais comme avant entre Axelle et moi, et c’était dommage. J’avais peur de ce qu’il se passerait ensuite, mais pour le moment, il fallait juste attendre.

Me petite sortie nocturne sous la pluie m'avait permis de faire le point, de réfléchir. D'ailleurs, complètement paumé, j'avais décidé d'appeler ma soeur. Oui en pleine nuit sans faire gaffe qu'on était en pleine nuit. Oui, je suis complètement idiot mais je suis comme ça, et je pense qu'elle m'aime quand même sinon elle ne m'aurait pas laissé lui énoncer mes problèmes à deux heures du matin alors qu'elle était en train d'allaiter son sale gosse qui n'ayant pas assez manger avant, avait fini par réclamer dans la nuit. Oui je l'aime son sale gosse, c'est mon neveu quand même. Je les aime tous, ils font partie de ma famille, ce sont les enfants de ma soeur préférée. Bref, on avait parlé un petit moment ensemble et je lui avais avoué mes sentiments pour Axelle, les baisers, et que je ne savais pas quoi faire. Finalement elle m'avait conseillé de retourner la voir, j'avouais que je n'étais pas très partant quant à cette idée mais je n'en voyais pas d'autre. Et je me sentais mal loin d'Axelle, il fallait que je la vois. J'allais tenter de ne pas y aller comme une brute et comme l'avait dit Maïke, peut-être que ça passerait. J'étais complètement trempré. Quelle idée d'aller sous la pluie par un orage pareil ?! « Quel con !» Je parcourais donc tout l'hôtel jusqu'à ma chambre en dégoulinant de partout. Une fois dans la chambre, je retirais mes vêtements avant de filer droit dans la salle de bain en prenant des habits secs au passage. En passant, j'avais constaté qu'Axelle ne dormait pas, mais qu'elle se trouvait allongée au sol, comme un bébé. J'ai alors laissé tomber mes habits au sol et me suis précipité vers elle. Je n'ai pas pu m'empêcher de la relever et de la serrer dans mes bras. Oui je l'avais contre moi, oui j'étais torse nu, mais là je voyais juste que ma meilleure amie était mal, je me fichais éperdument du reste. « Axelle, pardonne moi, j'ai été con... » Je la berçais doucement en la calinant. J'espérais qu'elle ne m'en veuille pas trop, je ne voulais pas la perdre, je tenais énormément à elle.

Je haussais les épaules à ce qu’elle dit. Elle aurait pu me dire cent fois que ce n’était pas ma faute, je ne voulais pas la croire. Pourquoi l’avais-je embrassé à nouveau alors que l’on aurait pu s’en tenir au premier baiser et ne rien compliquer entre nous. Maintenant je ne savais pas comment tout cela allait se dénouer. Allions-nous parvenir à nous parler sans nous envoyer chier, allions-nous pouvoir passer au travers de ce qu’il venait de se passer, pourrions-nous oublier cela et redevenir les meilleurs amis que nous étions ? Je doutais de tout, je doutais de moi, je doutais d’Axelle. Et finalement j’en venais à me dire que j’avais peut-être été ami avec Axelle uniquement dans le but de sortir avec elle un jour ? J’étais paumé et sincèrement je ne savais plus trier le vrai du faux, je me posais juste tellement de questions en cet instant même. Je ne comprenais pas bien ce qu’elle me disait. Enfin si je le comprenais mais je ne savais pas ce que cela voulait dire. Est-ce qu’elle m’aimait et juste ne savait pas comment le montrer ou bien, non je ne savais pas. J’avais peur de me faire de fausses idées et d’être déçu si ce n’était pas ce que je croyais. Mais je n’étais pas insatisfait par ce qu’elle venait de me dire, finalement elle n’avait pas détesté ces baisers qu’il y avait eu entre nous alors je me disais que peut-être avais-je une chance ? A moins que le fait d’être parti avait tout gâché ? J’espérais bien que non ou qu’en tout cas je pourrais me rattraper si vraiment j’avais merdé. Je la tenais toujours dans mes bras et je fis doucement remonter son visage qu’elle avait baissé afin qu’elle me regarde. Elle se sentait mal et ça se voyait, mais elle était tellement mignonne, j’adorais cela, pas qu’elle se sente mal mais ce joli minois qu’elle arborait. « Fais-le simplement à ta manière Axelle…et ça m’ira très bien. Je t’aime…enfin je t’apprécie telle que tu es, et je refuserai que tu changes pour moi, d’accord ? Et d’ailleurs, tu ne dois jamais changer pour personne, c’est clair ? » Je déposais un baiser sur son front et la serrais un peu plus contre moi. J’étais trempée, j’allais la remouiller à nouveau alors qu’elle s’était séchée mais…Je m’en fichais !